Le suivi du parcours de soin dans la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique invalidante qui touche entre 0,3 et 0,8 % de la population mondiale selon l’OMS.

Cette maladie extrêmement handicapante impacte le quotidien des patients :

  • Moins de 10 ans après l’apparition des premiers symptômes de la maladie, nombreux sont les patients devant arrêter leur activité professionnelle ou ayant besoin d’adapter leur travail afin de le poursuivre.
  • Dans les 10 ans qui suivent l’apparition des symptômes, 92% (1) des personnes atteintes de PR ont une diminution significative de leur capacité fonctionnelle. 50% (2) ont besoin d’une aide personnelle pour leurs activités de la vie quotidienne.

Ainsi, prescrire rapidement le traitement adapté au patient est primordial afin de stabiliser la maladie et d’éviter que celle-ci gagne du terrain.

La rémission clinique : l’ultime objectif thérapeutique

L’amélioration des traitements dans la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde et la meilleure compréhension de la maladie permettent d’être plus exigeant quant aux objectifs cliniques à atteindre.

Au-delà de diminuer l’activité de la maladie et de soulager les symptômes, il s’agit aujourd’hui de mettre la maladie en rémission.

La rémission clinique est caractérisée par l’absence de symptômes et d’activité inflammatoire articulaire significative. Celle-ci doit être obtenue rapidement et particulièrement en début de maladie, afin de prévenir au maximum les complications articulaires à court et moyen terme.

Comment est évalué l’efficacité d’un traitement ?

Le médecin rhumatologue évalue régulièrement l’activité de la maladie du patient afin de s’assurer de son adhésion au traitement. L’objectif est de rectifier le parcours de soin si les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants.

Afin d’évaluer cette activité, le rhumatologue s’appuie sur un indicateur appelé le DAS28. Cet indice clinique intègre plusieurs critères permettant au médecin de définir, pour son patient, un score traduisant la sévérité de la maladie à un instant T.

Le DAS28 est essentiel pour suivre l’évolution de la maladie et juger si le patient répond ou non au traitement.

L’échelle d’évaluation du DAS28

DAS28 échelle

DAS supérieur à 5,1 = Activité forte
3,3 < DAS28 > 5,1  = Activité modérée
2,6 < DAS28 > 3,2 = Activité faible
DAS28 inférieur à 2,6 = Rémission clinique

D’autres contrôles peuvent être effectués par le médecin comme examiner l’état des articulations du patient, surveiller ses examens sanguins ou vérifier s’il existe d’éventuels érosions par radiographies.

L’échange médecin/patient est également primordial afin d’envisager rapidement d’autres options thérapeutiques si le traitement en cours ne fait pas ses preuves. Ainsi, le patient ne doit pas hésiter à confier d’éventuelles craintes, difficultés ou existence d’effets secondaires.

RITI®, le test qui optimise le parcours de soin

RITI® offre de nouvelles perspectives dans la prise en charge thérapeutique des patients atteints de la polyarthrite rhumatoïde.

Si le professionnel de santé décide d’orienter (ou réorienter) son patient vers une biothérapie, il pourra prochainement s’appuyer sur le Test RITI® afin d’identifier rapidement, parmi la dizaine de biothérapies, celle qui offrira la meilleure réponse à l’efficacité.

Il augmentera ainsi les chances, pour son patient, d’atteindre un DAS inférieur à 2.6, caractérisé par la rémission de la maladie. Un espoir pour le patient d’envisager de mieux cohabiter avec sa maladie.

1 / Dellhag B, Bjelle A. Ave-year follow-up of het function and activities of daily living in rheumatoid arthritis patients. Arthritis Care Res. 1999;(12):33{41.

2 / Wolfe F, Hawley DJ. The longterm outcomes of rheumatoid arthritis: Work disability: a prospective 18 year study of 823 patients. J. Rheumatol. 1998;25(11):2108-2117.